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Immobilier: Acheter est t'il nécessairement mieux que de louer?

Est t-il préférable d'acheter ou de louer sa résidence principale ? Classique, cette question n'appelle pas une réponse unique. Pour certains, la location constitue une solution subie. Un candidat à l'accession à la propriété risque d'obtenir une réponse négative pour un dossier de crédit s'il ne présente pas une situation professionnelle stable. A savoir, un contrat de travail à durée déterminée d'au moins trois ans d'ancienneté. En présence de revenus modestes, un couple actif rassure davantage le banquier qu'un solo, plus vulnérable au niveau de l'emploi. Lorsque le choix de la location ou de l'accession à la propriété se pose, les partisans de chaque solution ne manquent pas d'arguments.

Gros plan sur la location

Louer sa résidence principale permet de choisir un logement plus adapté à ses goûts. C'est particulièrement vrai à Paris, en première couronne et dans les capitales régionales. Difficile de s'offrir d'emblée un appartement dans un bel immeuble pierre de taille implanté dans un quartier résidentiel. En revanche, en fonction de ses moyens financiers, il est possible de le louer dès lors que le loyer charges comprises ne dépasse pas le tiers de ses revenus nets mensuels. Dans ce contexte, nombre de parisiens se sont résignés à être locataires et à acheter une résidence secondaire en Normandie ou ailleurs.

La location présente plus de souplesse que l'achat. Que la famille vienne à s'agrandir, il sera plus facile de déménager que d'effectuer une opération d'achat-revente. En outre, en cas de mobilité professionnelle à l'intérieur de l'Hexagone ou à l'étranger, cette solution s'avère plus confortable. Il suffit en effet d'adresser un préavis à son propriétaire pour libérer les lieux. Dans l'état actuel du marché locatif, où l'offre a tendance à dépasser la demande, les locataires peuvent miser sur une stabilité des loyers. Dans certaines villes, l'observatoire Clameur a même relevé des baisses de loyers, lors des nouvelles locations. Et pour les locataires déjà en place, l'indice de référence des loyers reste actuellement sage : au premier trimestre 2010, il n'au progressé que de 0,09 % sur un an.