Le marché automobile français n'est pas mort. En octobre, les immatriculations ont augmenté de 2,8% en données brutes et comparables. Depuis le début de l’année, elles sont restées quasi-stables avec une tendance à la hausse : +0,4% (données brutes et comparables). En ajoutant, le marché des véhicules utilitaires légers, le marché est monté de 5% (+2,2% depuis janvier). Une véritable performance quand on sait que les constructeurs s’attendaient à une contraction entre 10 et 15% du marché français cette année.
Il faut néanmoins avouer que les constructeurs français ne profitent pas pleinement de la bonne tenue de leur marché domestique. Certes, en octobre, leurs immatriculations ont augmenté de 2,6%, mais elles sont en baisse de 4% depuis le début de l’année, soit une perte de quasiment trois points de parts de marchés. Mais il y a de fortes disparités entre les marques. Ainsi, Peugeot-Citroën affiche un recul de 4,5% en octobre mais de 1% seulement sur dix mois. De son côté, les livraisons du groupe Renault (Renault + Dacia) grimpent de plus de 11% en octobre, mais se contractent de 7,6% depuis le début de l’année. La marque au losange réduit cette contre-performance grâce à ses véhicules utilitaires légers qui lui permettent d’afficher une baisse de ses immatriculations de 1,8% depuis le début de l’année. Idem pour Peugeot-Citroën dont les livraisons sont montées de 3,1% grâce à sa branche VUL.
La marque Peugeot s’est fait une grosse frayeur. En septembre, ses livraisons se sont écroulées de 25%. Elles se contractent de 3,2% seulement en octobre. Depuis le début de l’année, la marque aura livré 2,6% de voitures en moins. Citroën sauve les meubles et reste en hausse sur dix mois (+1%). La marque aux chevrons est toutefois en baisse de 6% en octobre.