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La chasse aux niches est ouverte et le crédit d'impôt incitant les particuliers à rénover leur logement de manière plus respectueuse de l'environnement va être raboté. La disposition permettant d'améliorer isolation thermique et chauffage des logements va baisser de 10% et celle incitant à utiliser l'énergie solaire avec des installations photovoltaïques va être réduite 50%.

Le quotidien économique affirme que les arbitrages ont été rendus la semaine dernière à Matignon et que le gouvernement veut baisser la facture de ces crédits développement durable de 600 millions d'euros (ils ont coûté l'année dernière 2,8 milliards, deux fois plus qu'attendu).

Les installations photovolatïques les plus durement touchées

Ainsi la pose d'une pompe à chaleur ne sera-t-elle plus subventionnée qu'à hauteur de 36%, contre 40% actuellement. De même, les fenêtres à double vitrage donnera lieu à un crédit d'impôt de 22,5% contre 25% actuellement. Et, toujours selon les Echos, la liste des travaux qui bénéficient de coups de pouce sera «fortement réduite».

Ce sont les installations photovoltaïques, qui permettaient d'économiser 50% de la facture, qui devraient être les plus durement touchées. L'engouement est tel que les objectifs fixés pour 2020 par le Grenelle de l'environnement seront atteints... l'année prochaine. Du coup, l'Etat peut ralentir. Il a déjà baissé le 12% les tarifs auxquels EDF rachète aux particuliers l'électricité produite par les panneaux solaires, il espère désormais économiser 400 millions d'aides.